Cuisine indonésienne

Un dimanche, quelques collègues et amies ont eu pitié de moi et ont décidé d'entreprendre mon éducation culinaire. Toute une aventure!

Première étape (et pas des moindre): acheter l'outil indispensable; le vrai, l'inégalable rice cooker.

Deuxième étape: aller au marché local acheter les légumes et autre ingrédients (eh oui, ma cuisine est vide! Est-ce que cela étonne vraiment quelqu'un?)

Troisième étape: se mettre au fourneaux!

Au menu:

• Tempe aux haricots et piments (tempe= sorte de brique de soja fermenté)
• Cap Cai (sauté de légumes en sauce, style chinois)
• Calamars a a sauce chili (hot!)
• Sambal (hot hot hot)

Quatrième étape: éventuellement déguster! Miam... Merci à Ina, Asthryda et Prapti. Vous êtes des chefs! Et finalement, vu sous cette perspective, cuisiner c'est fun!

Pulau Semau

Encore un bel exemple d'île abritant de magnifiques plages où l'on peut se rendre pour le weekend depuis Kupang. Ce jour là, nous sommes partis à 6 - Lisa, Itha, Daniel, Viru Max et moi - et avons chargé les motos sur le mini bateau reliant le port de Tanau à Semau. Heureusement que les gars étaient là!

Après une heure et demi de route plus ou moins bonne (disons plus moins que bonne), nous arrivons sur la côte ouest de l’île, ou s’étendent des km de plages de sable blanc complètement désertes.

Une journée magnifique. Retour sur le bateau la tête remplie de souvenirs pour cette première escapade à Semau…

Pulau Kera

Pulau (île) Kera (singe) est une micro île en face de Kupang city. Malgré son nom, elle n’abrite aucun singe, mais une quarantaine de familles habitent l'île. On en fait le tour en 1h30 et il n'y a absolument rien à part les quelques huttes de ses habitants.

J'y ai passé ma première (et probablement dernière) nuit à la belle étoile sur la plage et j'ai découvert que les crabes, eh ben ça fait un bruit pas possible pendant la nuit!

Petit paradis à 40 minutes de bateau?

jugez par vous-même!

Bémos à gogo!

Une des spécificité de Kupang est liée à son réseau de transport public. Les bémos sont une sorte de mini bus (genre micro bus WV), de différente couleur selon le réseau (vert, blanc, jaune ou même rose) recouverts de stickers tous plus improbables les uns que les autres. Les bémos sont repérables à des km. Pour attirer la clientèle, les chauffeurs (au look tout aussi improbable) montent le volume de leur CD players à des niveaux excessifs et en accentuant les basses. Les chauffeurs de bémos sont également considérés comme cools. Ils lancent des tendances en termes de coupe de cheveux et code vestimentaire (baggies et pulls à capuche).

Vous l'aurez compris, il faut éviter les bémos si vous souffrez de migraine ou planifiez une sieste en allant au boulot. En ce qui me concerne, je suis heureuse d'avoir survécu à cette expérience sans trop de dégâts (mes oreilles sont intactes), mais c'était plus pour le fun de découvrir la ville dans une ambiance de club!

Un an et demi plus tard...

Je réalise que ça fait plus d’un an que je vis à Kupang et que je n’ai pas posté un seul document sur mon blog. Faute de temps, faute de motivation, lenteur de la connexion internet, les excuses sont multiples. Bref, je vais essayer de rattraper cela et vous faire découvrir un peu de ma vie indonésienne.

Comme certain le savent, je vis donc à Kupang dans la province de Nusa Tengara Timur ou les Petites îles de la Sonde en français (according to Lonely Planet). Kupang est ville plutôt agréable et de taille humaine (400,000 habitants). Ce n’est pas vraiment ce qu’on appelle « the place to be » en terme de « social and nightlife », mais en connaissant un peu, il y a 2-3 endroits sympas et surtout des plages incroyables à quelques heures de route (ou de mer).